Kowloon Walled City, à Hong Kong, présente la densité humaine ahurissante de 19’245 habitants par hectare. D’un autre côté, la densité urbaine d’un quartier typique de Brasilia (Superquadra), ville représentative du mouvement moderne avec ses barres de six étages, atteint péniblement les 280 hab./ha.
Ces deux exemples sont tirés du densityatlas.org, un atlas développé par le MIT qui présente plus d’un centaine d’études de cas de densités urbaines dans le monde, mais en particulier aux Etats-Unis et en Chine.
Associée à la qualité des espaces publics, la densité urbaine est une variable-clé pour un développement urbain durable. En offrant une alternative à l’étalement urbain, elle permet de préserver le paysage et les terres cultivables, de limiter le trafic, et de valoriser les services et équipements. Mais quelle est la densité acceptable, et quelles sont les mesures d’accompagnement pour assurer une bonne qualité du cadre de vie ?
L’atlas des densités urbaines présente une description détaillée de projets de quartiers dont la densité bâtie (coefficient d’utilisation du sol = surface de plancher / surface au sol) varie de 1.0 à 16.0. Chaque étude mesure la densité de trois manières : la mesure de l’utilisation du sol (FAR: Flor Area Ratio); le nombre d’unités d’habitation par Acre/Hectare, qui mesure le nombre de ménages ; La population par Acre/Hectare, qui mesure l’impact en termes d’usage des rues et des services. Chaque étude de cas comprend un « profil de densité, » qui résume ces trois densités.
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