En écho aux travaux de l’économiste Christian Du Tertre n’ayons pas peur des mots, nous vivons aujourd’hui une ère post-industrielle majoritairement servicielle.
L’entreprise y réalise un tour de force à ne produire presque que de l’immatériel au coeur même d’un espace dédié, matériel au sens comptable de l’actif stratégique, à savoir le bureau.
Une réflexion s’impose : alors que des milliers d’actifs rejoignent chaque jour leur office, troquant leur badge de citoyen contre celui de salarié, le bureau n’est-il pas stratégiquement le sanctuaire de la Réflexion Sociétale des Entreprises? Passé le « portique à penser » du siège social, le citoyen se défait en partie de ses convictions personnelles pour revêtir la « robe de bonne conduite » collective, la charte interne de l’entreprise signée contractuellement. Qu’en est-il vraiment du « vivre ensemble au bureau »? Les dispositifs en place sont-ils à la hauteur des enjeux? Sont-ils bien perçus et surtout bien compris?
Mieux comprendre la RSE pour se l’approprier au bureau
Rappelons quelques fondamentaux en la matière. La notion de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise est issue pour partie de conventions internationales (RSO à l’échelle mondiale des Organisations et ISO 26000 pour l’aspect normatif) mais aussi à l’origine, de règles nationales telles que la loi NRE de 2001. En imposant aux grandes entreprises françaises de dépasser l’évaluation purement financière de leurs activités cette nouvelle règle du jeu préfigurait un système basé sur des données plus sociales, difficilement mesurables car immatérielles.
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