Visa vert à Marseille, jardins de rue au Havre, permis de végétaliser à Bordeaux ou Paris : pour encadrer l’engouement des habitants pour la végétalisation, les villes rivalisent d’ingéniosité. Le point sur les meilleures pratiques et les écueils à éviter.
Et si l’une des missions futures des services voiries des collectivités ne consistait plus à débroussailler les trottoirs mais à aider les habitants à les verdir ? Un peu partout en France, les projets de végétalisation participative se multiplient. Longtemps cantonnée à quelques cercles de pionniers, la dynamique s’accélère. Les premiers sont rodés : à Rennes par exemple, pionnière sur le sujet, la direction des jardins s’est habituée à traiter les demandes d’habitants soucieux de verdir leur quartier ou le trottoir qui borde leur maison. C’est-à-dire, en premier lieu, à en vérifier la faisabilité. Une fois l’étape franchie, elle finance le découpage du bitume, évacue les gravats, apporte la terre. Et délivre en retour un cahier des charges à respecter. De petites communes aussi s’y mettent, ces derniers jours Saint-Omer, par exemple, dans le Pas-de-Calais, en s’appuyant sur l’initiative des Incroyables Comestibles, dont la vocation est légèrement différente mais le succès, là aussi, indéniable.
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