Un article de par & & sur metropolitiques.eu

Pendant des années, les projets urbains ont été négociés entre les aménageurs et les élus sous le contrôle technique des services de l’État. Ces pratiques ont permis de construire et d’adapter nos villes sans réitérer les errements des grandes interventions des années 1960 (les grandes barres de l’urbanisme prioritaire) à 1980 (les « grandes boites » de l’urbanisme commercial). Pour autant, cela n’a pas produit des villes agréables à vivre dans lesquelles les habitants se sentent bien.
Cet urbanisme de projets, cet urbanisme négocié n’est aujourd’hui plus possible sous la forme qu’il a pris depuis le milieu des années 1990. L’ouverture de la ville à la complexité, l’avènement d’une géographie des liens qui imbrique toutes les échelles, la présence continue des exigences citoyennes, les conditions financières de production de l’urbain, etc. : ces évolutions bousculent les institutions et les métiers existants et obligent à penser de nouvelles façons de produire la ville.
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